06.03.2025 - 07.03.2025
Théâtre National du Luxembourg (TNL)
route de Longwy
L-1940 LUXEMBOURG
Luxembourg
(Dieser Text existiert nicht auf deutsch.)
À la suite d’une relation intense, à la fois paradis sensuel et tombeau ténébreux, IL est à bout, il ne peut plus, il coule, il cherche une nouvelle ...
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(Dieser Text existiert nicht auf deutsch.)
À la suite d’une relation intense, à la fois paradis sensuel et tombeau ténébreux, IL est à bout, il ne peut plus, il coule, il cherche une nouvelle forme de vie en quête de liberté. ELLE nous raconte leur histoire, depuis le premier jour, comme si le pouvoir de celle-ci permettait, à elle seule, de la garder à l’abri d’une nouvelle tant redoutée.
Au centre de leur vie conjugale, il y a le fruit de la récolte - le chien, le déni. C’est par cette présence animale que la tragédie nous engloutit, que l’histoire se fond. Ahouvi, en hébreu, veut dire «mon amour». Ahouvi est une histoire d’amour entre un Français et une Israélienne, la séparation d’un couple face à la violence et la destruction, mais aussi face à la beauté d’un champ de bataille.
Pour raconter la relation entre Tamar, l’Israélienne, et Virgile, le Français, Yuval Rozman, auteur et metteur en scène, utilise le trouble, l’humour et l’autodérision. Son récit prend la forme féroce d’une histoire d’amour en mettant à nu la contradiction intérieure et la complexité des deux personnages.
Yuval Rozman confie: Je suis un voleur. Je vole la vie, la mienne et celle des autres, et je les mélange avec la fiction. La fiction, c’est ma libération. Ce texte est un hommage, un hymne à la vie et un véritable oratorio de la douleur.
Ce sont les liens toxiques, aussi indestructibles que destructeurs, que Yuval Rozman met en scène avec finesse, jonglant avec un humour ravageur et une tension insidieuse. Ce sont ces romances douloureuses et leurs mécanismes pernicieux qui se révèlent sur le plateau, ces «amours» qui n’en portent plus que le nom à force de violence. Toute la culture